Première résidence
63, avenue Daly
1865-1870
Domicile
Macdonald, l’homme
Au 63, avenue Daly, nous explorons l’emplacement de la première résidence de Macdonald dans le quartier Côte-de-Sable par la lentille de sa vie privée. Explorez la personnalité du premier premier ministre et faites la rencontre de Lady Agnes Macdonald, sa deuxième épouse qui l’encourageait et était engagée sur le plan politique. Depuis, la résidence de l’avenue Daly a été démolie, mais de 1865 à 1870, le premier premier ministre du Canada l’a prise pour demeure. Bien qu’il n’existe aucune photographie de la première maison de Macdonald dans le quartier Côte-de-Sable, une anecdote concernant les drains, la puanteur et les mouches laisse présager qu’elle était loin d’être idyllique. C’est dans cette maison que Macdonald, en compagnie de nombreux collègues et voisins, a aidé à ériger les fondations d’une nouvelle démocratie fédérale. La maison n’existe plus, mais la mémoire de Macdonald y vit-elle encore? Ce site continue-t-il d’avoir une valeur historique?
Col
Musée canadien de l’histoire, D-5648
Artefacts personnels
Blaireau
Musée canadien de l’histoire, D-2629
Artefacts personnels
Documents personnels - Finances personnelles – facture d’alcool
Bibliothèque et Archives Canada
Fonds Sir John A. Macdonald
e008303554
Flask (1872-1875)
Canadian Museum of History, D-2610
Personal Artifacts
Flacon d’argent
Musée canadien de l’histoire, D-2610
Artéfacts personnels
Club de tennis d’Ottawa 1883
Bibliothèque et archives Canada
Fonds Topley Studio
a803527
« l’idée fixe qu’il avait d’un empire uni constituait son phare et son inspiration. Parlant en toute connaissance de cause à ce chapitre, je ne crois pas qu’il puisse être possible pour quiconque d’être possédé par un principe plus fortement que ne l’a été cet homme par cette idée ».
- Lady Macdonald disait de l’engagement de son
mari envers la Confédération*
Deuils et Alcool
Au début de sa carrière, Macdonald buvait beaucoup, comme le démontrent les lettres, la littérature et les caricatures de l’époque, telle que celle-ci qui date de 1885 intitulée « Is This Spree Going to Last? ». Comment, donc, pouvons-nous interpréter ses factures d’alcool de 67 £, l’équivalent d’environ 12 200 dollars canadiens d’aujourd’hui? Elles semblent suggérer une consommation personnelle prodigieuse. Cependant, homme de son époque, Macdonald n’était pas le seul à avoir cette habitude. L’abus d’alcool était bien documenté et était perçu comme un problème social, ce qui a donné lieu aux mouvements de tempérance au début du vingtième siècle. Reconnu comme ce qu’on appellerait aujourd’hui un buveur invétéré, la rigueur et le stress de sa vie politique, en plus de drames personnels, auraient pu intensifier ses accès d’ivresse. En 1848, Macdonald a perdu son premier fils, John Alexander Macdonald fils, qui n’avait que 13 mois. Neuf ans plus tard, en 1857, il a perdu sa première épouse, Isabella Clark, qui a succombé à une maladie chronique. La fille unique de Macdonald et de sa deuxième épouse est née en 1869 et était atteinte d’hydrocéphalie. Mary, surnommée affectueusement « Baboo » par son père, était confinée à un fauteuil pendant toute sa vie.
La deuxième épouse de sir John A. Macdonald, lady Agnes Macdonald, était très engagée dans le climat social et politique du quartier Côte-de-Sable. Ne pouvant ni voter ni exercer de charge, elle contribuait aux objectifs de son mari avec détermination : elle organisait des réceptions pour ses électeurs, rédigeait des commentaires politiques de façon anonyme et se faisait un nom dans la communauté grâce à des événements sociaux et des œuvres philanthropiques. Cette photographie montre lady Macdonald dans son élément : à sa droite se trouve le gouverneur général John Campbell, marquis de Lorne; à sa gauche se trouve la princesse Louise, fille de la reine Victoria.
Deuxième Épouse, Première Dame
Toujours bien vêtu, Macdonald maintenait une apparence soignée et un air raffiné – sans doute pour que l’on ne porte pas attention à sa voix peu imposante. Il était rasé de près, même si la plupart de ses collègues portaient une longue barbe, mettant ainsi son col et sa cravate bien en évidence. Faisant souvent l’objet de caricatures politiques, l’apparence de Macdonald était célèbre – surtout son nez assez imposant. Un député s’est rappelé avoir dit du barbier qui s’occupait de Macdonald: « Je suppose, sir John, qu’il est le seul homme au Canada qui peut vous prendre par le nez avec une telle impunité? », ce à quoi Macdonald, arborant un large sourire, a répondu, « Oui, et il a les mains pleines. »
Habillé Pour Impressionner
Où sommes-nous, à la dérive?
© McCord Museum
M994X.5.273.73